| Poème 1 vu 04/01/2007 Auteur : Reiyelle |
Si ta souffrance un jour, un jour de désespoir Peut te faire oublier ton sacré amour-propre Si l’horizon de ton futur se teint de noir Si tu découvres la médisance et l’opprobre Si, comme j’ai pleuré, tu pleures dans la nuit Si tu te sens perdue, si tu te sens trop lasse Si tu connais pire que la douleur, l’ennui L’ennui qui s’insinue et lentement vous glace Si ton amour, si ton nouvel amour Comme tu m’as quitté à ton tour t’abandonne Si tu connais ainsi les excessifs tourments De ceux que l’on délaisse et qui pourtant pardonnent Si tu es trop seule, si tu te sens moins forte, Viens chez moi, je t’en prie, refais donc le chemin, Vois-tu, je t’attendrai devant ma porte Et quand tu seras là, on ne se dira rien, On ne pleurera pas, je te prendrai la main Et nous regarderons dans les brumes d’automne Se lever le soleil, doux, comme un œillet jaune. |