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Chaque jour ma mémoire s'effile et s'étiole, Fol symbole d'amnésie garnie de vitriol, Mes souvenirs défilent et les images filent, Mes neurones fébriles, de vieux fossiles séniles, Mes pensée volatiles cherchent encore un asile, Dans les recoins futiles de mon esprit fragile, Mes souvenirs du présent partent déjà en poussière, Et chaque jour qui passe, j'oublie celui d'hier, Les image de visages commencent à s'effacer, Souvenance lointaine des ombres du passé, Je voudrais vous parler mais je ne vous connais plus, Je ne vois devant moi qu'un décor disparu, Plus rien ne me reviens, je meure de l'intérieur, Je ne retiens plus rien, pas même mes frayeurs, Tout s'estompe, tous s'efface, et pourtant, et pourtant, Tu es toujours en moi, présent à chaque instant. |
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Après plusieurs semaines de silence, j'ai repris ma plume, d'une manière plus acerbe... Des larmes tant amères qui coulent sur mes joues Le sang de tes enfants qui se meurent chaque jour En leur distribuant tes traitements de fou Sans jamais demander s'ils sont contre ou bien pour Tu détruit leurs neurones, à coup de produits chimiques Pour en faire des moutons, qui te suivrons, dociles N'auront pas leur mot à dire, juste être des cas clinique Tourner dans le sens horaire, accrochés à tes fils Honte, honte à toi, pays des droits de l'homme Qui bafoue chaque jours les droits de tes enfants Les transformant sans ménage en marionnettes fantômes Muselant leurs idées sous tes médicaments Honte, honte à toi pays de l'hexagone Qui détruit ce qu'ils ont de plus cher Liant leurs mains de par leurs neurones Brisant leur liberté, le pire des adversaires... Quelque fois j'ai honte d'être né dans ce pays Qui prône plus souvent le culte de l'argent Qui préfère aduler celui qui t'obéis Garder sous ta coupelle ton armée de sergents Quelque fois j'ai honte d'être de cette nation Qui préfère écraser les mendiants, les petits Tout ça en nous donnant bien souvent des leçons Que tu nous distribue au nom de la patrie Ta croisade a tué celui que j'ai aimé Sans nous laisser la chance d'avoir notre bonheur Car pour toi il n'était que le énième paumé Mais pour moi il était tout ma seule vraie valeur Je ne serais jamais ton soldat, ton mouton Je préfère plutôt mourir que me soumettre Faire honneur à mon rang et sang de Breton Et crever ou partir, jamais ni dieu, ni maitre |
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Jeudi dernier Manu est décédé. C'était un des meilleurs ami de Guillaume. Il habitait Morlaix, comme Guillaume Il a été incinéré à Carhaix, comme Guillaume Ses soeurs lui ont fait un homage en lisant un texte qu'elles avaient trouvée chez lui, un texte qui le représentait totalement. En écoutant ce texte il m'a rappelé Guillaume... Ce texte c'était moi qui l'avais écris peu de temps après la mort de Guillaume... ça m'a fait plaisir, même au milieu de la douleur http://www.affection.org/poeme.asp?poemeid=106576&ctype=POEME&auteurid=1072717 |
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ça fait longtemps que je ne suis venu ici... J'ai des hauts et des bas, comme beaucoup.... Le festival 2010 commence a se monter et j'espère beaucoup plus de visiteurs... Bises à toutes et tous |
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Blog mis à jour le 28/01/2021 à 03:07:34
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