|  |
|
Tu glisses ton genou entre mes jambes pales. Je résiste… un moment, et le jeu se poursuit. Tu plaque mes épaules, me domine et me tiens, tes mains glissent sur moi, mes épaules, mes seins et ta barbe naissante griffe ma peau satin. Je frémis. Tes doigts doux me séparent et tu fouilles savant, comme on découvre un nid, cherchant les œufs Tes doigts se font légers et d’à-coups insistants. Je découvre mes formes aux allures du toucher. Je bats de mon désir et ruisselle à tes doigts. Ta bouche avide et légère s'abreuve de mes émois, je caresse ta crinière, y enfonce mes doigts et tu sens à ta tête ce que mon ventre dit bas. Je ne peux plus attendre ! Et plus je me débats, et mieux tu me tiens à plat de tes deux mains puissantes. Viens, je te dis, viens… et je suis suppliante. Viens. Je n'en puis plus, mon amour devient haine à l'attente ! Je t'accueille, souveraine et tout mon corps vibre de ce joyeux festin. Mon désir avait faim. Tu taraudes mon ventre en de doux mouvements. Mes cuisses enserrent ton torse et ton poids me dévore. Me voilà empaler comme un papillon mort, mais qui vivrait quand même, pour mieux mourir encore… Nous allons à ce rythme un bon moment quand même, nous arrêtant souvent pour murmurer " je t'aime ". Je m'allège parfois te mettant sur le dos. Tes doigts à mes cuisses s'enfoncent, je sais que tu es prêt, cette fois je renonce. Je vrille sur ton vît, et ton sexe durci m'arrache des clameurs quand nous jouissons en chœur.
|
| |
|
Ecoute...chut fais silence autour de toi en Toi Ecoute... j'aime venir me reposer dans le port de plaisance de ta hanche mon amour goûter les mots de tes lèvres comme des sucreries enfantines les couleurs qui dansent dans tes yeux chut...reste là, paisible dans mes bras Sens-tu la caresse du soleil qui vient inonder nos visages? la chaleur dans le corps dans le coeur diffusée comme un parfum d'outre-mer... Ta peau brunie, aux accents épicés révèlent tous ces grands voyages que nous faisons ensembles les paupières fermées... Ecoute... la danse camarguaise des vagues et le siroco s'enroule dans mes cheveux Boucles d'amour et de tendresse Petite mer câline parfois chagrine et je m'incline... Ecoute... le soleil se confie le soleil nous endort dans la clarté pure A des années lumières que ses mystères sont doux... N'es-tu pas heureuse ainsi reposée? ces heures voluptés volutes irisées en pétale de lumière reste là petit Ange... tout près si proche dans mes bras de flanelle en dentelle nos sourires s'unissent je t'aime...
|
| |
|
Aurélie ton pays, sans monts et sans vallons, Utilise t’il tes formes pour cacher ses rayons. Raconte nous tes formes, aréoles dressées Et tes seins voluptueux et ta peau satinée. Lentement je découvre, ta tendre nudité Illuminant les draps d’un lit désordonné En embrasant mon âme de pensées enflammées. Formidable magie, tes cuisses écartelées, Offrande majestueuse, tentation diabolique. Quête de l’impossible à la source juvénile, Ultime hésitation bien trop machiavélique Avant de conquérir ce corps de jeune fille. Non, ce n’était qu’un rêve, oeil photographique Traduisant par les mots ta beauté magnétique.
|
| |
|
Je ne sais plus me cacher derrière ce silence Faire semblant d’être heureuse Comme si de rien n’était Et crever à petit feu! Est-ce que tu crois vraiment qu'on puisse faire semblant? Est-ce que tu crois qu’on peut vivre sans y penser ? Moi, je n’y parviens pas ! Dans mon cœur, il n’y a que toi Que je sens si loin de moi, Je sais le mal que je t’ai fait Je sais ! Mais je sais aussi tout le reste Je sais mon amour ! Je sais cette envie terrible de combler ton cœur ! Je sais cette quête absolue de ton âme ! Je sais mon désir de vivre ! Je sais tout ça avec toi et rien que pour toi ! Je sais tout simplement comme je t’aime ! Mais, je ne sais plus comment te toucher Je ne sais plus comment te le dire Je ne sais plus comment t’approcher Je ne sais plus comment lutter contre cette indifférence qui ne te ressemble pas... Plus personne pour comprendre ma peine ! Plus personne pour comprendre mes rêves ! Plus personne qui puisse comprendre tout ce Mal ! Je ne sais plus me cacher derrière ce silence Faire semblant d’être heureuse Comme si de rien n’était Et crever à petit feu! Est-ce que tu crois vraiment qu'on puisse faire semblant? Est-ce que tu crois qu’on peut vivre sans y penser ? Moi, je n’y parviens pas ! Et puis vivre sans, je n’y songe même pas Car sans toi, qu’est-ce que vivre ? Si seulement je pouvais tout effacer Si seulement… Que devient l’ombre de mes pas ? Est-elle encore suivie cette ombre ? Tout ce chemin parcouru… Toute cette route… Toutes ces heures… Pas en vain ! Florence |
| |
Page 1
Suivant >>
Blog mis à jour le 30/09/2023 à 15:37:35
|  | |