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Promenade des anglais, ils n’y sont plus en nombre J’y vois plutôt des hommes, des femmes au teint halé. Nos anglais seraient-ils dans les palaces à l’ombre, Comme ils faisaient déjà il y a deux siècles passés. Ils aimaient beaucoup Nice et sa french riviera, La promenade des anglais et sa grande renommée. Mais, moi quand je regarde ma méditerranée, Je leur tourne le dos, qu’ils ne m’en veuillent pas. Eh oui ! Amis anglais, c’est pas de l’irrespect, Mais, c’est bien vers le sud que sont tous les secrets. C’est l’île de beauté, les lumières de Venise Qui m’attirent davantage que la sombre Tamise. Les gondoliers qui chantent leur o sole mio, Pour que les amoureux se susurrent ti amo. C’est pas dans la citée d’un London enfumé Que Roméo dirait, Juliette je veux t’aimer. Etre ou bien ne pas être, bien sûr c’est la question, Mais être quoi au juste, bronzé ou palichon ? Ils fuirent donc en hiver les brouillards de London, A Nice pour bronzer, loin d’la perfide Albion. Prenez-moi la main et ensemble voyagons ♥♥♥
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Comment vous expliquer mes sentiments Comment partager ce que je ressens ? Seuls les murs entendent mes plaintes Mes larmes de rage ne sont pas feintes. La journée avait mal commencé Cette maudite voiture refusait de démarrer J’étais si pressé d’aller te retrouver Que j’en avais oublié la sécurité ! Me voilà, le coeur battant Devant cet immense bâtiment blanc Je sais que tu m’y attends Je grimpe les escaliers en courant. Horribles couloirs noirs Ou l’on croise le désespoir J’arrête ma course effrénée Juste le temps d’essuyer une larme qui venait de couler. Toc, toc, puis-je entrer ? Mais que ce passe t’il mon coeur Pourquoi es tu tout recroquevillé ? La souffrance vient à nouveau de te défigurer ! Tu ouvres enfin tes magnifiques yeux bleus Tu te souviens on en riait tous les deux Tu souris, je t’attendais depuis si longtemps Au diable ces maudits fils qui te relient à l’oxygène Je tombe dans tes bras et t’embrasse à perdre haleine. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ? Que de questions restent en suspens ? Il faut faire vite Tout est essuyé Tout est minuté Tout est aseptisé... Alors d’un élan je te raconte Toutes nos histoires du passé Pour qu’un bref instant ta souffrance soit oubliée. On vient me chercher Vous devez-vous en aller Le laisser se reposer Vous savez qu’il est fatigué ! Oui je ne vais pas tarder Mais avant laissez moi lui donner un baiser Il me chuchote j’aime ton parfum Je lui glisse mon petit flacon entre les mains Bat toi mon coeur Devant nous est le bonheur ! Je m’écroule sur le trottoir Sous le regard des passants hostiles Et j’hurle Toi la haut Tu as déjà pris ma Maman Tu m’as volé mes enfants Alors s’il te faut ma vie prends là Mais garde mon ami ici bas !
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Loin du bruit, je voudrais inventer avec toi Un paradis paisible avec le ciel pour toit. Un jardin délicieux sans aucun interdit, Loin de l'ire des hommes, sans peur d'être maudite. Nous pourrions y croquer les fruits mûrs du verger, Nous pourrions nous aimer sans pour cela pêcher. Mais ou est-il ce monde, rêve ou réalité, Faut-il tout détruire pour mieux le recréer. Nous avons eu tout deux des chemins différents, Avec des p'tits bonheurs et souvent des tourments. Il semblait impossible qu'ils deviennent convergents, Mais le destin parfois en décide autrement. Et puis, il y eu toi, une étoile dans mes nuits, Je n'attendais plus rien, j'étais au fond du puits. Tu m'as tendu la main et dans tes yeux j'ai lu, Bien au-delà des mots que tu étais l'élu. La porte s'était ouverte sur un ciel radieux, Nous allions tous les deux, faire beaucoup d'envieux. Je voudrais inventer pour toi et avec toi, Un monde ou le malheur serait un hors la loi.
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C'est un coin d'paradis mon palier Niçois Avec commodités comme ils disaient jadis. Ca t'chang'ras du périph et des toits de Paris, Je te laisse en otage un concierge à la noix. Tu trouv'ras tout sur place, t'as pas à t'inquiéter, Et si tu ne trouves pas, demande l'interrupteur. Mais, si il te propose un hamac grande largeur Pour bien te reposer, il faudra te méfier. C'est qu'il n'en à pas l'air mais il doit fantasmer De s'envoyer en l'air sans toucher le plancher. Moi je vais me chercher un chien des Pyrénées, Avec son bidon d'rhum attaché au collier. Je vais me mettre au vert, loin des bruits du quartier Y a-t-il quelque part un prince pour m'héberger ? J'ai besoin de dormir dans un lit préchauffé Et les mauvais souv'nirs, je dois les oublier.
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Blog mis à jour le 09/12/2023 à 20:17:28
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