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Un jour, au moment crépusculaire Je longeais le mur de l'hôpital, En compagnie de mon meilleur ami Tall, Quand brusquement poussa un cri peu ordinaire. Agé de sept jours à peine marqués, Le pitoyable stoppa ses pleurs dès notre arrivée. Sentant que pendant longtemps, il avait bavé, Il fit grand effort pour rester bouche bée. Il était en position couchée sur le dos, Installé dans des haillons en cotonnade. Ses yeux rivés vers la lune dans sa balade, Avaient l'air de nous lancer ces mots: "Un bébé qui crie à sa naissance, Annonce sa joie de venir au monde dur. Mais un bébé qui pleure derrière le mur, Dénonce sa mère qui l'abandonne dans la souffrance". Et nos larmes coulèrent sans arrêt, Couler des yeux jusqu'aux pieds. Envahis d'une mer d'amour et de pitié, Nous doutions si c'était vraiment vrai ! Pourquoi faut-il que pleure un enfant ? Que pleure un bébé derrière le mur ? Que pleure un bambin dans les endroits impurs ? A-t-il demandé à venir au monde, le petit innocent?
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Je rêve d'un monde de paix. Un monde où point, l'homme ne se hait Un monde où la souris dort avec le chat Un monde où le lion caresse l'antilope Un monde où l'oiseau ne mange pas la mouche Un monde où le tigre sourit à la biche Un monde où le riche donne au pauvre Un monde où le fort protège le faible Un monde où l'homme ne tue pas son semblable Mais à quand ce monde pacifique ? Mais à quand ce monde paradisiaque ? Partout sur la terre il y a la panique: De l'Europe à l'Afrique, De l'Asie à l'Amérique, Partout l'homme se fait pervers! Il ne vit que de guerres !!! Et voilà que même les pauvres enfants Se voient enrôlés dans les guerres des grands. On a transformé les innocents bambins En de véritables tueuses machines. L'humanisme a fait ses valises La conscience a pris ses bagages Et le civisme et la morale se sont volatilisés Laissant l'Homme dans la misère humaine. Que sera le monde de demain ?
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L'automne arriva et assécha la nature Les feuilles de l'arbre tombèrent Et voici la plante toute nue Nue comme le malheureux en quête de bonheur Nue comme le chômeur en quête d'emploi Nue comme l'orphelin est nu de parents Nue comme le pauvre est nu de biens Nue comme le célibataire en quête d'amour Nue comme une rivière en saison sèche L'hivernage arriva et reverdit la nature Les feuilles de l'arbre poussèrent Et voici la plante touffue Touffue comme le malheureux à la foire du bonheur Touffue comme le diplômé dans son nouveau poste Touffue comme l'orphelin dans sa famille adoptive Touffue comme le riche dans ses beaux habits Touffue comme deux amoureux en voyage de noces Touffue comme une rivière en saison pluvieuse Comme "la termitière qui vit grandira" , Le bonheur un jour, pour nous, naîtra. Alors , gardons espoir tant qu'on vivra Chaque chose se fait à son temps. Mais ne restons pas les bras croisés Car comme le dit l'adage populaire "Aide-toi ! , Le Ciel t'aidera." |
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Ö! toi femme, femme de ma cité ! Où est ton teint noir de couleur ? Cette jolie peau, qui te l'a ôtée ? Une si pure peau qui faisait ton honneur ! Etre blanc ou noir de teint naturel Est un choix dicté par maman nature. Se dépigmenter, croyant se faire plus belle C'est refuser le bonheur fait aux créatures. Une peau victime de pareilles brûlures Devient mince, faible et sans résistance Rien qu'une toute petite égratignure Et vous voilà malade et sans défense. Femme au teint naturel Ta couleur est pleine de mereilles! Femme au teint original En beauté tu es sans pareille! Femme au teint naturel Que tu sois noire ou blanche de couleur A toi se marient tous les honneurs. Femme au teint naturel C'est toi la reine des belles Et tu brilleras comme un soleil Pour éclairer le royaume des gazelles. Femme au teint qui nous fascine Tu es l'île de la junte féminine! Femme à la saine peau, Nuit et jour je te tire mon chapeau ! |
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Dans ma ville j'entends des cris Les cris des humains à dure vie Au coin des rues, je vois des larmes Les larmes de ces êtres sans arme Sans arme face à leur misère Sans arme face à leur galère Sans arme face à leur souffrance Souffrance qui les fait perdre confiance. Et les voilà sans semelle, Pauvres de matériel Pauvres de choix Pauvres de joie Pauvres d'affection Pauvres de protection. D'oû viens-tu mandiant? Mandiant au regard touchant Mandiant craché au ventre vide Visage sillonné de prématurés rides Mandiant au regard sombre et triste Mandiant à avenir à douteuse piste Pauvre mandiant, tu fais pitié. |
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Blog mis à jour le 22/04/2021 à 02:10:56
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