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La bicyclette Paroles: Pierre Barouh Quand on partait de bon matin Quand on partait sur les chemins A bicyclette Nous étions quelques bons copains Y avait Fernand y avait Firmin Y avait Francis et Sébastien Et puis Paulette On était tous amoureux d'elle On se sentait pousser des ailes A bicyclette Sur les petits chemins de terre On a souvent vécu l'enfer Pour ne pas mettre pied à terre Devant Paulette Faut dire qu'elle y mettait du cœur C'était la fille du facteur A bicyclette Et depuis qu'elle avait huit ans Elle avait fait en le suivant Tous les chemins environnants A bicyclette Quand on approchait la rivière On déposait dans les fougères Nos bicyclettes Puis on se roulait dans les champs Faisant naître un bouquet changeant De sauterelles, de papillons Et de rainettes Quand le soleil à l'horizon Profilait sur tous les buissons Nos silhouettes On revenait fourbus contents Le cœur un peu vague pourtant De n'être pas seul un instant Avec Paulette Prendre furtivement sa main Oublier un peu les copains La bicyclette On se disait c'est pour demain J'oserai, j'oserai demain Quand on ira sur les chemins A bicyclette... |
| Impression : Extraordinaire
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Ton Passé !... Car tu as un Passé, toi aussi ! Un grand Passé, plein de bonheurs et plein de peines Dire que cette tête est pleine, De vieilles joies, de vieux soucis, D’ombres immenses ou petites, De mille visions où je ne suis pour rien ! Redis-les-moi toutes ces choses cent fois dites. Tes souvenirs, je ne les sais par encor bien. Ah ! Derrière tes yeux, cette nuit, ce mystère ! Ainsi c'est vrai qu'il fut un temps où quelque part Tu gambadais dans la lumière Avec de longs cheveux épars, Comme sur ces photographies ! Raconte-moi. C'est vrai ? C'est vrai ? Tu fus pareille à ce portrait Où tu n'es même pas jolie ? Explique. En ce temps-là, qu'est-ce que tu faisais ? Qu'est-ce que tu pensais ? Qu'est-ce que tu disais ? Que se passait-il dans ta vie ? Ce grand jardin a existé, qu'on aperçoit ? De quel côté était la grille ? Es-tu sûre que ce soit toi Cette affreuse petite fille ? Ce chapeau démodé, ce chapeau d'autrefois, Fut ton chapeau ? Tu es bien sûre ? Et toutes ces vieilles figures, Ce sont les gens qui te connurent avant moi? C'est à ces gens que tu dois ton premier voyage, Ta première nuit dans un train, Ta première forêt, et ta première plage ? C'est eux qui t'ont donné la main, Et qui t'ont prêté leur épaule, Et qui t'ont dit : « Regarde là... » ? Hélas ! Pourquoi tous ces gens-là Ne m'ont-ils pas laissé ce rôle ? J'aurais tant aimé t'emporter Loin, toute seule, et t'inventer De merveilleux itinéraires ! Je t'aurais révélé les soirs et les étés, Appris le goût des longues routes solitaires Et dit les noms des beaux villages aperçus. Je t'aurais présenté la Terre. Je crois que j'aurais très bien su. Et de tant d'horizons splendides, De tant de villes, de pays, Peut-être aurait-il rejailli Un peu de gloire sur le guide... Ah ! Tous ces gens, petit chéri, Savent-ils bien ce qu'ils m'ont pris ? C'est fini. L'on n'y peut rien faire. C'est l'irréparable. Voilà. Et cependant tous ces gens-là Ont l'air de gens très ordinaires. Sois certaine qu'entre nous deux Si nous sentons aussi souvent des différences, Ce n'est qu'à cause d'eux, oui, d'eux Qui, sous prétexte de vacances, Te menèrent dé-ci, dé-là, Et mirent leur empreinte, avant moi, sur ta vie... Ne pensons plus à tout cela. Range-moi ces photographies. |
| Impression : Extraordinaire
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Il est plus facile d'être bon pour tout le monde que pour quelqu'un |
| Impression : Extraordinaire
mais on peu aimer plus facilement une personne que tous le monde |
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Les belles plumes font les beaux oiseaux |
| Impression : Extraordinaire
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La paresse est un sépulcre où l'on s'enterre tout vivant... |
| Impression : Extraordinaire
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Blog mis à jour le 29/11/2023 à 10:13:06
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