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Ouf, c'est fini voici venir la pluie la grosse chaleur de cette nuit à Paris c'est fini... Ouf, c'est fini les oraux du Capès pour Fanny le stress, la tension, l'estomac noué les machoires serrées envolées toutes ces émotions... Ouf, c'est fini l'attente sur un banc sous le soleil blanc et la chaleur de Paris J'ai retrouvé ma Savoie il y faisait chaud aussi mais maintenant c'est la pluie et on oublie... Ouf, c'est fini... |
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Au début, tout va bien, et puis un petit fait survient le petit fait qui vous fait un peu de mal Mais rien de grave, tout à fait normal... Et puis un autre apparait et celui-la fortement vous déplait l'énergie enfouie lors du précédent ressurgit précipitemment Du calme ! monsieur le mental ! Rien de grave, tout à fait normal... Mais monsieur ne veut rien écouter il a décidé de s'emballer ! il extrapole, il caracole il commence à en avoir ras le bol ! Mais rien de grave, tout à fait normal... On va bien arriver à endiguer le mal en faisant appel à la respiration ! c'est parti, inspiration, expiration, mais monsieur ne veut rien savoir perfidemment, il contourne la respiration et revient à la charge avec son cinéma ! Bien sur, c'est la faute de l'autre qui n'avait pas à faire "ça" ! c'est toujours de l'autre que vient le mal ! mais rien de grave, tout à fait normal... Et puis il y a la goutte d'eau celle qui fait déborder le pot le petit fait qui vient subrepticement se glisser dans le cortex gauche déjà bien hérissé Non ! là les limites sont déjà dépassées ! cette fois-ci, on ne peut pas laisser passer ! est-ce bien grave ? est-ce tout-à-fait normal... Mais non bien sur, alors les paroles s'emballent c'est parti, l'énergie contenue s'échappe par les mots dans un flot ininterrompu c'est le déluge, la tempête, la cata et pire encore il n'y a plus de maitre à bord plus personne pour poser la question vitale : est-ce bien grave ? est-ce tout-à-fait normal ? On est simplement aveuglé les mots dépassent la pensée la machine à détruire l'autre est en marche tous les ingrédients sont réunis pour un grand clash c'est le déluge de reproches, c'est l'ouragan de ressentiments c'est la tornade des mots, c'est la valse des manquements Après l'apothéose, quand tout a été dit et même parfois plusieurs fois redit le calme retombe, l'énergie s'est dissipée la vague de pensées réintègre l'océan calmé Il ne reste plus qu'un peu d'essouflement un peu de fatigue, parfois quelques larmoiements et, alors, vient à l'esprit la question finale : Etait-ce bien grave ? était-ce tout-à-fait normal ? |
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