F A I M Les yeux rivés vers l'azur L'être affamé titubait près du mur. Sa prière adressée au Suprême plein d'amour, Implorait pitoyablement un brin de secours Cette substance vitale de son corps a fui Car il y a de cela trois jours et trois nuits Qu'un voyageur emprunta le chemin de son tube digestif, Pour être de son corps un remontant vif. Pourquoi alors les autres restent bouche bée? Pourquoi oublier les démunis de la société? Où a-t-on mis la morale de l'Afrique authentique: "S'il y a à manger pour un, Il y en a pour deux" ? |