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Paganel, antisémantique - 980920 Publié le 28/07/2008 à 12:14 
Citation: Loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique Art. 41. - Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : 1° Les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille; 2° Les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l'exception des copies des oeuvres d'art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l'oeuvre originale a été créée; 3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source: Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées; Les revues de presse; La diffusion, même intégrale, par la voie de la presse ou de la radiodiffusion, à titre d'information d'actualité, des discours destinés au public prononcés dans les assemblées politiques, administratives, judiciaires ou académiques, ainsi que dans les réunions publiques d'ordre politique et les cérémonies officielles; 4° La parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre
Ici, donc, analysez sans complexe et sans relâche tout ce qui vous semble améliorable dans les poèmes : la loi vous donnne le feu vert, pour le plus grand bien de notre langue. Miaux vaut améliorer ensemble un mauvais poème que de se disputer de façon stérile sur sa paternité. Nous sommes dans le monde du Web 2.0.
| Paganel, antisémantique - 980920 Publié le 28/07/2008 à 12:22  Commençons par celui-ci. Double paternité/maternité alléguée (Artus, Iseult Coulon), on s'en fout un peu, voyons plutôt ce qui cloche : * Alors enfin me suivre / dans ce monde utopique Muette à l'hémistiche : cette horreur est parfois inévitable, mais en sortir carrément une dès le premiers vers, non ! * Où les nuages oscillent et les champs s'illuminent Persiste et signe ! Ce n'est plus de la poésie qui chante, ce sont des coups sourds donnés à travers un édredon * Les cloches dans le vent carillonnent excentriques! Rien à dire sur celui-là . Il fallait commencer par lui, on gagnait du temps * Les églises, les étangs et les ruelles divines Une église, divine ? Ca, c'est sacrément original, dis donc, comme image ! L'auteur s'est foulé ! Les étangs et les ruelles qui viennent derrière ne créent évidemment pas exactement un crescendo, mais je suppose que l'auteur cherchait juste à attraper son compte de syllabes. Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes. -- Ferré (Je suis bien content qu'il y ait eu cette affaire de querelle de paternité; cela me permet d'être sincère sans me mettre nommément quelqu'un à dos ) | 2025831 Publié le 28/07/2008 à 12:23  C'est vrai ! Cela vient tout seul ou pas du tout Quand c'est le cas, je n'insiste pas je parle du compte des pieds ! | Paganel, antisémantique - 980920 Publié le 28/07/2008 à 12:32  Parfois on trouve avec 13 ans de retard. Par exemple, pour exprimer la beauté, souvent, d'un compromis réaliste : (...) Venez. Je vous invite A ne pas dénigrer l'eau qui coupe le vin A ... Et là, pas moyen de trouver le vers qu'il fallait (alors que la suite me convenait tout à fait, il me manquait juste ce vers-là; et pas question de placer vu le contexte une platitude du genre : A manger ce gâteau même si c'est du pain (oui, j'avais vraiment tout essayé ) Et puis un jour, alors que je le lisais, le vers manquant vient en place comme tout naturellement : A aimer dans la vie et la paille et le grain C'est bizarre tout de même. Depuis 13 ans le reste du poème l'attendait Il faut savoir prendre son temps  | 770362 Publié le 28/07/2008 à 12:48  (...) Venez. Je vous invite A ne pas dénigrer l'eau qui coupe le vin A aimer dans la vie et le grain et la paille A préférer toujours le festin à la graille Sans jamais séparer le païen du divin | 2025831 Publié le 28/07/2008 à 12:49  Oh les beaux alexandrins | Paganel, antisémantique - 980920 Publié le 28/07/2008 à 16:13  Il y a des moments comme ça où on se sent vaguement Salieri
 | 2025831 Publié le 28/07/2008 à 16:15  Ah bon Tu dictes déjà tes mémoires Ce cher Mozart en avait dans la tête, de la musique  | 2290907 Publié le 28/07/2008 à 17:37  joli ! on perd en spontanéité à vouloir suivre absolument des règles... | 1510753 Publié le 28/07/2008 à 17:49  Amande Salieri ? Pourtant Mozart est là | 2025831 Publié le 28/07/2008 à 17:55  Mozart, à la fin de sa vie dictait ses dernières symphonies à Salieri  | Paganel, antisémantique - 980920 Publié le 28/07/2008 à 18:05  Sa dernière, "Jupiter", date de 1788. Si je ne m'abuse, Mozart était encore parfaitement en état de les écrire lui-même à l'époque.Citation: Pourtant Mozart est là
Bon, on ne va pas en faire tout un fromage non plus | 2025831 Publié le 28/07/2008 à 18:07  D'ailleurs le rôle de Salieri auprès de Mozart n'a jamais été clairement défini | Paganel, antisémantique - 980920 Publié le 28/07/2008 à 18:09  Mon impression est que Salieri était un grand timide et faisait publier ses meilleures compositions sous le nom de Mozart | 2025831 Publié le 28/07/2008 à 18:10  timide crois-tu ? |
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