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Un fil juste pour poster deux textes d’elle, qui sont selon moi de magnifiques déclarations d’amour ![]() | ||
Paroles : Michel Sardou, Pierre Delanoë. Musique : Jacques Revaux, Michel Sardou, Pierre Billon Autres interprètes : Star Academy 4 (2004) Dans un voyage en absurdie Que je fais lorsque je m'ennuie, J'ai imaginé sans complexe Qu'un matin je changeais de sexe, Que je vivais l'étrange drame D'être une femme. Femme des années 80, Mais femme jusqu'au bout des seins, Ayant réussi l'amalgame De l'autorité et du charme. Femme des années 80, Moins Colombine qu'Arlequin, Sachant pianoter sur la gamme Qui va du grand sourire aux larmes. Être un P.D.G. en bas noirs, Sexy comm'autrefois les stars, Être un général d'infanterie Rouler des patins aux conscrits. Enceinte jusqu'au fond des yeux, Qu'on a envie d'app'ler monsieur, Être un flic ou pompier d'service Et donner le sein à mon fils. Femme cinéaste, écrivain, A la fois poète et mannequin, Femme panthère sous sa pelisse Et femme banquière planquée en Suisse. Femme dévoreuse de minets, Femme directeur de cabinet, A la fois sensuelle et pudique Et femme chirurgien-esthétique. Une maîtresse Messaline Et contremaîtresse à l'usine, Faire le matin les abattoirs Et dans la soirée le trottoir. Femme et gardien de la paix, Chauffeur de car, agent-secret, Femme général d'aviation, Rouler des gamelles aux plantons. Être un major de promotion, Parler six langues, ceinture marron, Championne du monde des culturistes, Aimer Sissi impératrice. Enceinte jusqu'au fond des yeux, Qu'on a envie d'app'ler monsieur, En robe du soir, à talons plats, Qu'on voudrait bien app'ler papa. Femme pilote de long-courriers Mais femme à la tour contrôlée, Galonnée jusqu'au porte-jarretelles Et au steward rouler des pelles. Maîtriser à fond le système, Accéder au pouvoir suprême : S'installer à la Présidence Et de là faire bander la France. Femme et gardienne de prison, Chanteuse d'orchestre et franc-maçon, Une strip-teaseuse à corps perdu, Em ![]() Femme conducteur d'autobus, Porte des halles, vendeuse aux puces, Qu'on a envie d'appeler Georges Mais qu'on aime bien sans soutien-gorge. Femme des années 80, Mais femme jusqu'au bout des seins, Ayant réussi l'amalgame De l'autorité et du charme. Femme des années 80, Moins Colombine qu'Arlequin, Sachant pianoter sur la gamme Qui va du grand sourire aux larmes. Être un P.D.G. en bas noirs, Sexy comm'autrefois les stars, Être un général d'infanterie, Rouler des patins aux conscrits. Femme cinéaste, écrivain, A la fois poète et mannequin, Femme panthère sous sa pelisse Et femme banquière planquée en Suisse. Femme dévoreuse de minets, Femme directeur de cabinet, A la fois sensuelle et pudique Et femme chirurgien-esthétique. Être un major de promotion, Parler six langues, ceinture marron, Championne du monde des culturistes, Aimer Sissi impératrice. Femme et gardien de la paix, Chauffeur de car, agent-secret, Femme général d'aviation, Rouler des gamelles aux plantons. Femme pilote de long-courriers Mais femme à la tour contrôlée, Galonnée jusqu'au porte-jarretelles Et au steward rouler des pelles. Maîtriser à fond le système, Accéder au pouvoir suprême : S'installer à la Présidence Et de là faire bander la France. Femme des années 80, Moins Colombine qu'Arlequin, Sachant pianoter sur la gamme Qui va du grand sourire aux larmes. | ||
Citation: ![]() ![]() | ||
Citation: souvant Femme varie ![]() | ||
Faut croire que ce n'est pas pour vous déplaire... puisque vous savez nous apprécier ![]() | ||
Citation: qui a dit que cela nous déplaisait ![]() ![]() | ||
Mais, si j'en crois l'émiticon qui ponctue ta phrase... cela vous désole ![]() ![]() ![]() | ||
Citation: c'est que cela ne facilite pas toujours les relations, il nous est parfois difficile savoir sur quel pied danser, de savoir se que vous attendez de nous .... ![]() | ||
J'ai bien peur que Nous (vous et nous) ne nous posions bien trop de questions... au risque d'en oublier de vivre spontanément ![]() | ||
Paroles : Michel Sardou, Yves Dessca. Musique : Jacques Revaux Autres interprètes : Star Academy 4 (2004) Elle court, elle court, La maladie d'amour, Dans le cœur des enfants De sept à soixante dix-sept ans. Elle chante, elle chante, La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds, les cheveux gris. Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde. Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie. Elle fait pleurer les femmes, elle fait crier dans l'ombre Mais le plus douloureux, c'est quand on en guérit. Elle court, elle court, La maladie d'amour, Dans le cœur des enfants De sept à soixante dix-sept ans. Elle chante, elle chante, La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds, les cheveux gris. Elle surprend l'écolière sur le banc d'une classe Par le charme innocent d'un professeur d'anglais. Elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe Et qui n'oubliera plus ce parfum qui volait. Elle court, elle court, La maladie d'amour, Dans le cœur des enfants De sept à soixante dix-sept ans. Elle chante, elle chante, La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds, les cheveux gris. Elle court, elle court, La maladie d'amour, Dans le cœur des enfants De sept à soixante dix-sept ans. Elle chante, elle chante, La rivière insolente Qui unit dans son lit Les cheveux blonds, les cheveux gris. Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde. Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie. | ||
![]() Electra Paroles et Musique : Pierre Perret J'étais un robot comme tous les robots de fer Bien sûr j'adorais l'huile d'olive qui savait lubrifier mes nerfs Et les petite robots cosmographes Qui font leur shopping en autoscaphes On s'est rencontrés dans l'astronef interspatial Sur le chemin Vénus-Etoile Et quand j'ai lu sur ton frontal Type féminin subélectrique Chef de fouilles dans un champ magnétique {Refrain:} Electra Electra mon amour Ce-jour-là ma bobine n'a fait qu'un tour Quand tu m'annonças d'un ton pudique Un bébé électromagnétique Electra Electra mon amour Nous irons sur la terre un de ces jours Voir pourquoi ces êtres-là bâtissent Ce qu'à coups de neutrons ils démolissent Electra Electra mon amour J'étais balayeur de déchets radioactifs Dans une usine de plutonium Et tous les soirs à l'harmonium Je te jouais des airs supra-cosmiques Dans une belle cathédrale en plastique Tes filaments bleus scintillaient au firmament Et tu m'as dit ingénument Allons dans votre appartement J'ai craqué mes bas philtre-lumière J'en mettrai des neufs plus réfractaires {au Refrain} Le dimanche parfois quand on manquait trop d'hydrogène A trois années lumière de là On allait jusque chez Gégène Déguster des frites synthétiques Arrosées d'un p'tit cru biologique On rentrait le soir un peu rouillés c'était normal Dans notre maison sidérale On branchait le cube musical Pour voir sur la chaîne interstellaire Les premiers robots partant sur terre {au Refrain} | ||
![]() Lily Paroles et Musique : Pierre Perret 1977 On la trouvait plutôt jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d'émigrés Qui venaient tous de leur plein gré Vider les poubelles à Paris Elle croyait qu'on était égaux Lily Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily Mais pour Debussy en revanche Il faut deux noires pour une blanche Ça fait un sacré distinguo Elle aimait tant la liberté Lily Elle rêvait de fraternité Lily Un hôtelier rue Secrétan Lui a précisé en arrivant Qu'on ne recevait que des Blancs Elle a déchargé des cageots Lily Elle s'est tapé les sales boulots Lily Elle crie pour vendre des choux-fleurs Dans la rue ses frères de couleur L'accompagnent au marteau-piqueur Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily Elle se laissait plus prendre au piège Lily Elle trouvait ça très amusant Même s'il fallait serrer les dents Ils auraient été trop contents Elle aima un beau blond frisé Lily Qui était tout prêt à l'épouser Lily Mais la belle-famille lui dit nous Ne sommes pas racistes pour deux sous Mais on veut pas de ça chez nous Elle a essayé l'Amérique Lily Ce grand pays démocratique Lily Elle aurait pas cru sans le voir Que la couleur du désespoir Là-bas aussi ce fût le noir Mais dans un meeting à Memphis Lily Elle a vu Angela Davis Lily Qui lui dit viens ma petite sœur En s'unissant on a moins peur Des loups qui guettent le trappeur Et c'est pour conjurer sa peur Lily Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily Au milieu de tous ces gugus Qui foutent le feu aux autobus Interdits aux gens de couleur Mais dans ton combat quotidien Lily Tu connaîtras un type bien Lily Et l'enfant qui naîtra un jour Aura la couleur de l'amour Contre laquelle on ne peut rien On la trouvait plutôt jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d'émigrés Qui venaient tous de leur plein gré Vider les poubelles à Paris. | ||
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![]() http://www.youtube.com/watch?v=zTBeJQrg1Bc | ||
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Paroles et Musique : Pierre Perret 1979 Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis Combien je suis fou d'elle comment je suis puni Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras En cherchant du pétrole dans le Guatemala Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis Que je b.ande pour elle, que j'en perds l'appétit Qu'on se remettra ensemble que je m'avoue vaincu Et que j'ai les mains qui tremblent quand j'évoque son cul Dites-lui que je suis lucide depuis que je l'ai quittée Que j'étais bien trop candide que j'aurais dû l'écouter Et que cette fille superbe qui m'emmena en bateau Je l'ai su qu'à l'île d'Elbe que c'était un travelo Ça les a bien fait rire ces salauds m'ont gardé Sur ce bon vieux navire bourré de vieux p.édés Et que jusqu'en septembre sur ce maudit rafiot J'étais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau Si vous voyez Estelle dites-lui que je me suis trompé Que je ferai tout pour elle toujours le dos courbé Rien qui ne lui déplaise et que le dimanche matin Si c'est debout qu'on b.aise je prendrai les patins Dites aussi à Estelle que ma virilité Est bien redevenue telle qu'avant de la quitter Bien que cette foutue danseuse des ballets de Hong Kong M'ait laissé les valseuses comme des balles de ping pong Si vous voyez Estelle dites-lui bien surtout Que j'aimerai sa cuisine que je serai plus jaloux Et que si encore elle m'aime que j'en serai si content Que j'oublierai le nom de baptême de son p.utain d'amant Qu'elle aura toute ma paie pour sortir quand elle veut Que c'est fini la bouteille que je ne triche plus au jeu Que ma vie est amère qu'il faut que l'on renoue Dites-lui même que sa mère peut habiter chez nous Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis Combien je suis fou d'elle comment je suis puni Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras En cherchant du pétrole dans le Guatemala ![]() ![]() | ||
Citation:Mouaiii tu peux... c'est d'un goût plus que douteux ![]() | ||
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Paraîtrait qu'c'est ts les jours quant on aimeeeeee ![]() | ||
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