Tu étais comme une chenille Sur cette terre aride et cruelle Ton corps souvent partait en vrille Et ta tête s’emmêlait pèle mêle Tu ne te sentais pas à ta place Pas dans ce monde, pas dans ce corps Ton regard semblait fait de glace Quand tu r’gardais de tous les bords Tu voulais être un papillon Virevoltant au d’ssus des fleurs Délaissant ce monde de con Où règne un climat de terreur Tant d’années à vouloir changer Rampant entre ces êtres immondes Tout vouloir faire, même en danger Dans tes idées qui vagabondent Tu’as tout testé, tout essayé Au point d’détruire tes connections Dans ta tête les méd’cins t’ont pressé T’aider a prendre leurs cachetons Dans ta phase de chrysalide Tu as été poussé à bout Par certaines gens un peu avide Par leur pouvoir qu’ils ont sur nous Un lundi soir tu es parti Sourire aux lèvres, comme dans ton cœur Voir vers ailleurs une autre vie Où tu penses trouver ton bonheur Tu es parti mon papillon Tu as quitté ton corps de chair Vers d’autres fleurs, d’autres horizons Plus de douleurs, plus de misère L’été arrive dans nos campagnes Où l’on allait se promener Mon amertume pour seule compagne Je t’ai regardé t’envoler |