LES YEUX TARIS Quand les yeux s’assèchent, à force de pleurer, on n’en ressent pas moins l’envie, écœurés, devant l’arbitraire qui nous fait victime, d’une caste au pouvoir, érigée en régime ; Ils parlent d’austérité, de crises et de menaces frontales, eux les privilégiés qui dans l’impunité totale, se servent et servent, sans compter, biens et pouvoirs, plongeant l’honnête citoyen dans le désespoir ; Ils ne reconnaissent comme langages et expressions, que les violences en tous genres et les assertions, nulle place pour la probité et le sens de l’honneur, toutes frondes et revendications font caprices d’agitateurs ; Appelant à l’ingérence étrangère, dans les affaires internes, d’un pays souverain, de martyrs, qu’ils gouvernent, en toute légitimité populaire, connue et reconnue, par des institutions internationales, "sous tenues" ; Dans leur forteresse, au club des pins, ils se replient, par peur d’un peuple monté contre eux, ennemi, la bien nommée «résidence d’état » accessible, aux seuls «favoris» du système et ses fusibles ; Leurs vérités assénées par leurs langues diviseuses, leurs mensonges emballés dans des voix mielleuses, achèvent de nous mettre, dos à dos, inconciliables, tant ils se disent bons anges et nous aliènent au diable ; Oui ils sont, comme ils le disent, tout aussi Algériens, que n’importe lequel des citoyens, pour qu’on cesse de les dire, voleurs, maffieux et affairistes, eux qui, à leur télévision outrés (es), sermonnent les «fantaisistes» ; qui manipulés (es), roulant pour des mains étrangères, mettent des bâtons dans leurs roues déjà abandonnées par l’air, du temps des discours embaumeurs, des sorciers encenseurs notoires, qui ressuscitent des morts et anéantissent des vivants, de pleins pouvoirs. Amrane AKKACHA |
Enregistré le 30 Juillet 2016 à 00:14 par 3058219
Oeuvre Originale
Auteur : Amrane akkacha |