Comme des pas sur la plage effacés d'un rivage perdu comme les paroles du sage que l'on entend plus comme une vie oubliée l'espace d'un bonheur comme une rose fanée dont on a plus l'odeur comme si d'un mirage l'image évaporée comme d'une ultime rage un cri dans la nuée Mon âme et mon être blanchis sous les ans du temps notre maître ne gardent que l'encens du pain jadis nourri issu de ma fertile terre il ne reste pour dire ainsi que miettes en parterres Elles couvrent mes pensées elles nourrissent mes jours appétit vain, insensé heur de mourir d'amour Comme les vagues d'un matin effacent les pas perdus comme l'amour d'une mère un jour s'en fut allé, destin .... FENNEC99 |
Enregistré le 16 Mai 2018 à 09:04 par 3085346
Oeuvre Originale
Auteur : FENNEC99 |