Cette question que vous soulevez
touche la perception de ce qui appartient aux animaux et de ce qui nous
distingue d'eux. Pour répondre correctement dans le cas des
pénétrations anales il faut voir que pendant plus d'un siècle cela a
été vu comme une forme de comportement bestial. Dans le code criminel
canadien d'ailleurs c'était dans le même article qu'étaient traités la
bestialité et la sodomie.
Actuellement nous savons, pour avoir
observé le monde animal et pour avoir mesuré l'étendue de cette
pratique chez les humains, que ce n'est pas une pratique qui sépare
l'humain de l'animal au sens que ce serait "bestial". Une plus
forte proportion d'humains que d'animaux s'adonne à ce comportement. À
la lumière des ces données et d'autres aussi, la loi canadienne
condamnant les relations anales et les relations avec des animaux a été
scindée en deux lois très différentes au point que les relations avec
les animaux sont toujours illégales mais que les relations anales sont
permises avec ni plus ni moins de restrictions que les autres types de
contacts sexuels entre adultes.
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