Si ton cœur est trop lourd à l’approche du soir, Si ton esprit coulé en de sombres abîmes T’a jeté dans le désespoir, Si le monde effrayant, sa folie et ses crimes T’ont fait douter de ta raison, Ne demeure pas seul en face de ta peine Et viens chercher refuge en ma douce maison Nous ne parlerons pas, mais la paix souveraine Engourdira ton mal en ce calme décor Et quand tu repartiras, seul, à travers la ville Tu seras tout surpris de la trouver tranquille Comme un enfant qui dort. (Publié avec autorisation personnelle de l'auteur) |
Enregistré le 25 Avril 2004 à 03:07 par Paganel, antisémantique - 980920  (tous ses textes)
Auteur : Marie-Thérèse Sainrat |