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| | Garantir l´accès à l´ivg à l´hôpital, et notamment a l´hpital public
Il nest pas acceptable que dans certains endroits
lon refuse ou lon fasse attendre des femmes, au risque dallonger
excessivement les délais daccès à lIVG, au motif que les capacités
daccueil sont insuffisantes ou que telle ou telle méthode nest pas
disponible : le RU 486 par exemple. Il nest pas normal non plus que la
continuité du dispositif hospitalier ne soit pas assurée parce que cest
lété, quil ny a quun seul médecin dans lhôpital chargé
de réaliser les IVG, et quil est parti en vacances.
Pour cela, plusieurs mesures ont été décidées :
- Il sera rappelé aux hôpitaux publics limpérieuse
obligation de continuité du service public dans ce domaine: ils devront notamment
préciser la manière dont ils ont lintention de sorganiser en pratique pour
assurer cette continuité, au besoin en mettant en place des réseaux avec leurs voisins
hospitaliers publics ou privés .
- Les agences régionales dhospitalisation devront
intégrer le bon fonctionnement et notamment la suffisante accessibilité de la structure
dorthogénie dans les contrats dobjectifs et de moyens quils signent
avec les établissements, à chaque fois que ceux-ci disposent dun service de
gynéco-obstétrique ou dun CIVG .
- Les hôpitaux publics devront intégrer cette activité
dorthogénie dans leur service de gynéco-obstétrique. Il sagit dune
mission comme une autre de ces services. Il ny a plus les mêmes raisons quil
y a vingt cinq ans de la considérer à part, de la stigmatiser. Cette intégration devra
permettre à lorthogénie de bénéficier de lensemble des moyens du service.
- Pour consolider cette activité encore trop souvent
" précaire " dans certains hôpitaux publics 20 postes de praticiens
hospitaliers contractuels supplémentaires ont été créés cette année. Cet effort sera
poursuivi au cours des prochaines années.
- Il sera demandé à lANAES de retenir dans sa
procédure daccréditation des établissements des critères relatifs à lIVG.
- Le directeur des hôpitaux est chargé dentreprendre
des concertations avec les représentants du corps médical hospitalier pour vérifier
avant de le nommer que le futur chef dun service de gynéco-obstétrique prend bien
lengagement quil organisera laccueil et la prise en charge des IVG, et
quil considère cette activité comme faisant partie à part entière de la mission
de son futur service .
- Une circulaire rappellera à tous les établissements
hospitaliers publics et privés disposant dun centre dorthogénie quils
doivent proposer aux femmes lensemble des méthodes dIVG qui existent, les
informer sur chacune dentre elles et respecter le choix quelles auront fait.
En particulier, lavortement médicamenteux devra être systématiquement proposé
aux femmes puisque la mifépristone (ou RU 486) est maintenant disponible dans toutes les
pharmacies hospitalières. Les femmes qui le demandent doivent également pouvoir choisir
une méthode ou l'autre d'IVG chirurgicale par anesthésie locale ou générale, au regard
de leur propre appréciation, et non en fonction de ce qui arrange plus ou moins
létablissement auquel elles sadressent.
Article original sur Www.sante.gouv.fr
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