Chiffres
* On estime que 220 000 interruptions volontaires de
grossesse (IVG) sont pratiquées chaque année en France, soit une IVG pour 3 naissances.
C'est près de 3 fois plus qu'aux Pays-Bas.
* Sur 100 grossesses accidentelles, 53 sont dues à un
rapport non protégé, 32 à un rapport protégé par une méthode contraceptive
insuffisamment efficace, 15 à un oubli de contraception.
* 30 % des IVG concernent les femmes de moins de 25 ans. 45
% touchent des femmes entre 25 et 35 ans et 25 % des IVG concernent des femmes de plus de
35 ans, pour la plupart mariées et mères d'au moins deux enfants.
* 50 % des grossesses après 40 ans se terminent par une
IVG.
* 60 % des femmes qui demandent une IVG ne connaissent pas
la contraception d'urgence : pilule ou stérilet du lendemain. En comparaison, grâce à
une large information, 90 % des Anglaises connaissent la contraception d'urgence.
* En France, l'IVG est autorisée jusqu'à la fin de la 10e
semaine de grossesse, soit 12 semaines après le début des dernières règles.
Dates
* 28 décembre 1967 : la loi Neuwirth rend la contraception
légale.
* 4 décembre 1974 : la loi modifie des dispositions
adoptées en 1967. Elle instaure notamment le remboursement de la contraception par la
Sécurité sociale et la gratuité de celle-ci, dans les centres de planification
agréés, pour les mineures et les non-assurés sociaux désirant garder le secret.
* 17 janvier 1975 et 31 décembre 1979 : les lois
autorisent la pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) sous certaines
conditions. L'IVG peut être pratiquée à la demande d'une femme enceinte que son état
place dans "une situation de détresse". Elle est seule juge de cette situation.
* 31 décembre 1982 : la loi autorise le remboursement de
l'IVG par la Sécurité sociale.